Mende : l'adolescent poursuivi pour «homicide involontaire»
L'immeuble de la cité Four Moulon.Crédits photo : Patrick Zimmermann/AFP
Le garçon de 13 ans, auteur présumé du tir qui a tué un enfant de 9 ans a trouvé l'arme dans la chambre de ses parents. Son père est également mis en examen.
Alors qu'il marchait dans la rue, David, 9 ans, s'est écroulé mercredi à 18h30 dans une rue de Mende (Lozère), touché de plein fouet par la balle d'une arme à feu. Ce pistolet automatique de calibre 22 long rifle était tenu par un garçon à peine plus âgé que sa victime. Il a expliqué aux policiers avoir trouvé cette arme «dans une boite en fer au dessus de l'armoire» dans la chambre de ses parents «alors qu'il cherchait de l'argent», selon Me Luc-Etienne Gousseau, l'avocat de l'adolescent.
Le procureur, Samuel Finielz, a annoncé jeudi lors d'une conférence de presse qu'une information judiciaire pour «homicide involontaire» allait être ouverte à l'encontre de l'adolescent de 13 ans, qui a été placé chez un membre de sa famille qui n'habite pas la région Languedoc-Roussillon. Le père du tireur présumé va aussi faire aussi l'objet d'une information judiciaire pour «détention sans autorisation d'une arme de 4e catégorie et homicide involontaire».
Aucune charge n'a été retenue contre le second mineur qui a été remis en liberté après avoir été interrogé pour avoir caché l'arme. Il a expliqué qu'après le tir, alors que son copain essayait de ramener la victime à son domicile, il avait demandé quoi faire de l'arme. Le tireur présumé lui a dit de la cacher et il l'a jetée dans un buisson. C'est l'acte d'un adolescent dépassé par ce qui vient de se passer», a souligné le procureur de la République.
L'autopsie et l'expertise balistique «ont montré qu'il n'y a pas de trace de défense, révélant qu'il n'y a pas eu d'altercation» entre les trois enfants, ajoute le procureur. Il a donné des détails sur l'origine de l'arme «acquise il y a une vingtaine d'années au Portugal». Le père du tireur présumé a avoué que l'arme était chargée mais qu'elle n'avait jamais servi.
Selon le voisinage, David et les deux adolescents interpellés se connaissaient et sont issus de familles sans histoires du quartier. «Ils étaient copains. Ça faisait des années que je les voyais jouer ensemble», explique un voisin. Le sénateur-maire divers gauche Alain Bertrand s'est dit «accablé». «Dans notre ville, la plus sûre de France, ce drame confine à l'incroyable. Mais cela montre qu'un accident peut toujours arriver», a souligné l'édile, qui veut d'abord penser au «deuil de la famille».
Le procureur, Samuel Finielz, a annoncé jeudi lors d'une conférence de presse qu'une information judiciaire pour «homicide involontaire» allait être ouverte à l'encontre de l'adolescent de 13 ans, qui a été placé chez un membre de sa famille qui n'habite pas la région Languedoc-Roussillon. Le père du tireur présumé va aussi faire aussi l'objet d'une information judiciaire pour «détention sans autorisation d'une arme de 4e catégorie et homicide involontaire».
Aucune charge n'a été retenue contre le second mineur qui a été remis en liberté après avoir été interrogé pour avoir caché l'arme. Il a expliqué qu'après le tir, alors que son copain essayait de ramener la victime à son domicile, il avait demandé quoi faire de l'arme. Le tireur présumé lui a dit de la cacher et il l'a jetée dans un buisson. C'est l'acte d'un adolescent dépassé par ce qui vient de se passer», a souligné le procureur de la République.
L'autopsie et l'expertise balistique «ont montré qu'il n'y a pas de trace de défense, révélant qu'il n'y a pas eu d'altercation» entre les trois enfants, ajoute le procureur. Il a donné des détails sur l'origine de l'arme «acquise il y a une vingtaine d'années au Portugal». Le père du tireur présumé a avoué que l'arme était chargée mais qu'elle n'avait jamais servi.
Les enfants étaient amis
Le procureur a expliqué que l'adolescent pensait que l'arme était «un pistolet à bille» et qu'il «a voulu viser le sol». La jeune victime a été touchée alors qu'elle était adossée à un muret au pied de leur immeuble à la cité Four Moulon, îlot de trois petits immeubles HLM de quatre à cinq étages situé à l'est du centre-ville de Mende. Les pompiers et une équipe du Samu dépêchés sur place n'ont pas réussi à la réanimer.Selon le voisinage, David et les deux adolescents interpellés se connaissaient et sont issus de familles sans histoires du quartier. «Ils étaient copains. Ça faisait des années que je les voyais jouer ensemble», explique un voisin. Le sénateur-maire divers gauche Alain Bertrand s'est dit «accablé». «Dans notre ville, la plus sûre de France, ce drame confine à l'incroyable. Mais cela montre qu'un accident peut toujours arriver», a souligné l'édile, qui veut d'abord penser au «deuil de la famille».
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