Une femme de 43 ans et sa fille de 4 ans, résidant à Sainte-Eulalie-en-Royans, dans la Drôme, sont portées disparues depuis samedi soir. Selon le parquet, qui les a faites inscrire au fichier des personnes recherchées (FPR), elles seraient en route pour la Belgique. «C'est une dame de nationalité belge, le père serait belge, a souligné dimanche soir Antoine Paganelli, procureur de la République.
Depuis la disparition de la mère et de l'enfant samedi, le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour «disparition inquiétante». La mère aurait prétexté aller voir des décorations de Noël avec sa fille pour disparaître, en n'emportant rien avec elle. Le père avait obtenu devant la justice belge la garde de sa fille. Celui-ci a confié ne pas être inquiet sur un danger que pourrait courir sa fille auprès de sa mère.
Les recherches n'ont donné aucun résultat
D'après la gendarmerie ,«la maman et sa fille avaient été vues pour la dernière fois sur la commune de Sainte-Eulalie à 16 heures samedi» et c'est le père qui «ne les voyant pas rentrer» avait alerté la gendarmerie vers 20 heures samedi. «On a pensé à l'accident, à la mauvaise rencontre, et ce n'est que plus tard qu'on a réalisé que la mère pouvait avoir repris la direction de son pays natal», a encore souligné le procureur.
Les autorités belges ont également été prévenues.
Tout le week-end, les gendarmes ont recherché la mère et sa fille dans et autour du village, implanté aux pieds du Vercors. Ils avaient même spécialement fait venir dimanche une équipe de Nîmes avec un chien Saint-Hubert, réputé pour son sens olfactif très développé. Mais ils n'avaient rien décelé dans les environs.En fin de journée dimanche, ils ont finalement lancé un appel à témoin, notamment dans la presse locale, tout en n'excluant «aucune hypothèse».
Contacté par l'AFP, Alain Revol, le maire de la commune, a expliqué que cette famille s'est installée très récemment dans le village.«La famille est arrivée le 1er décembre ici. La première chose qui nous vient à l'esprit c'est l'accident, car on a des rivières qui bordent la commune, elles ne sont pas en crue mais on sait jamais», s'était inquiété Alain Revol. «Ils viennent de s'installer ici, personne ne les connaît spécialement», a souligné Paul Berger, le premier-adjoint au maire.