La mère d’accueil abusait du garçon de 13 ans
décembre 6, 2014 par lagazettedeputeaux
Justice – Tarbes (65) – Agressions sexuelles
C’est une affaire sordide qu’a jugée le tribunal correctionnel de Tarbes ce jeudi, dans une audience à huis clos. Une mère de famille comparaissait pour agressions sexuelles sur un mineur de 13 ans qui avait été placé dans ce foyer en septembre 2012. Un enfant au passé déjà douloureux et pour lequel l’autorité parentale totale avait été déléguée aux services du conseil général.
À son arrivée dans ce nouveau foyer, celle que le garçon appelle rapidement «maman» se rapproche de lui. Des bisous, des caresses, puis la relation dévie. Sous la contrainte, la mère oblige le jeune garçon à des pratiques sexuelles répétées avec celle qui l’accueille. Fellations, pénétrations, sodomies, elle le contraint jusqu’à trois rapports par jour. «Il était devenu son objet», explique le parquet.
Dans une famille qui se déchire, le père, après avoir accrédité ses soupçons en confrontant la mère et l’enfant, finira par donner l’alerte. «Même les enquêteurs ont été surpris devant l’horreur de tels faits», avouera la substitut du procureur Annie Servat. Mercredi, la mère est interpellée par les gendarmes du nord du département. Placée en garde à vue, la trentenaire reconnaît les faits qui auront duré de longs mois et dit «regretter la destruction de ce gamin».
Le tribunal a reconnu la mère d’accueil coupable d’agressions sexuelles sur mineur. «Mais si l’auteur avait été un homme, les faits auraient été qualifiés de viol et l’affaire aurait été criminelle et jugée devant une cour d’assises, précise Annie Servat. Comme c’est la mère qui a été pénétrée et non le garçon, le droit pénal ne considère pas qu’il s’agit d’un viol. Quelque part, c’est révoltant.»
Depuis la fin de l’été, la jeune victime a été placée dans une nouvelle famille. Quant à la mère pédophile, elle a été condamnée à cinq ans de prison dont deux avec sursis, mise à l’épreuve, obligation de soins, obligation d’indemniser la victime et à une interdiction définitive d’exercer une activité en relation avec des mineurs, de manière professionnelle ou bénévole. Elle a été placée sous mandat de dépôt et écrouée.
À son arrivée dans ce nouveau foyer, celle que le garçon appelle rapidement «maman» se rapproche de lui. Des bisous, des caresses, puis la relation dévie. Sous la contrainte, la mère oblige le jeune garçon à des pratiques sexuelles répétées avec celle qui l’accueille. Fellations, pénétrations, sodomies, elle le contraint jusqu’à trois rapports par jour. «Il était devenu son objet», explique le parquet.
Dans une famille qui se déchire, le père, après avoir accrédité ses soupçons en confrontant la mère et l’enfant, finira par donner l’alerte. «Même les enquêteurs ont été surpris devant l’horreur de tels faits», avouera la substitut du procureur Annie Servat. Mercredi, la mère est interpellée par les gendarmes du nord du département. Placée en garde à vue, la trentenaire reconnaît les faits qui auront duré de longs mois et dit «regretter la destruction de ce gamin».
Le tribunal a reconnu la mère d’accueil coupable d’agressions sexuelles sur mineur. «Mais si l’auteur avait été un homme, les faits auraient été qualifiés de viol et l’affaire aurait été criminelle et jugée devant une cour d’assises, précise Annie Servat. Comme c’est la mère qui a été pénétrée et non le garçon, le droit pénal ne considère pas qu’il s’agit d’un viol. Quelque part, c’est révoltant.»
Depuis la fin de l’été, la jeune victime a été placée dans une nouvelle famille. Quant à la mère pédophile, elle a été condamnée à cinq ans de prison dont deux avec sursis, mise à l’épreuve, obligation de soins, obligation d’indemniser la victime et à une interdiction définitive d’exercer une activité en relation avec des mineurs, de manière professionnelle ou bénévole. Elle a été placée sous mandat de dépôt et écrouée.
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