Affaire du Canard Enchaîné à Puteaux : le tribunal de Nanterre me condamne. Je pense faire appel.
Depuis 2004, le maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a lancé contre moi - directement ou par l'intermédiaire de proches - une douzaine de procédures judiciaires. La ville de Puteaux a dépensé plus de 200.000 euros sur son budget, notamment en frais d'avocat et d'huissier, pour m'attaquer. De l'argent public pour faire taire un opposant !
Le maire de Puteaux, après 6 années de long combat, vient de gagner : le tribunal correctionnel de Nanterre m'a condamné aujourd'hui à 1.500 euros d'amende avec sursis et à 500 euros de dommages et intérêts pour avoir diffamé Joëlle Ceccaldi-Raynaud dans l'affaire des Canards Enchaînés rachetés par le maire.
Les juges ont estimé que j'avais été imprudent dans mes propos, en laissant supposer que Joëlle Ceccaldi-Raynaud avait utilisé l'argent de la ville pour racheter les exemplaires du Canard. Sauf que je n'ai jamais écrit cela. Il s'agit de propos déformés rapportés dans un article publié sur le site du Figaro. Etrangement, le Figaro, qui était également poursuivi, a été relaxé. Le tribunal ne remet donc pas en cause l'information sur le fond : le maire de Puteaux a effectivement fait racheter tous les Canards Enchaînés disponibles chez les marchands de journaux de la commune parce qu'un article (4 millions d'euros planqués sur un compte au Luxembourg) lui déplaisait. C'est pourquoi je réfléchis avec mon avocat à faire appel de ce jugement.
J'ai toujours su qu'il était très risqué de dénoncer les scandales politiques et financiers de Puteaux. D'autres avant moi s'y sont cassés les dents. Certains journalistes n'hésitant pas à évoquer l'atmosphère mafieuse régnant dans cette ville.
Mais ce jugement ne me décourage pas. Le harcèlement judiciaire du maire de Puteaux ne me fera pas taire.
Si tout cela vous scandalise, participez à mon COMITÉ DE SOUTIEN
Christophe Grébert
Le maire de Puteaux, après 6 années de long combat, vient de gagner : le tribunal correctionnel de Nanterre m'a condamné aujourd'hui à 1.500 euros d'amende avec sursis et à 500 euros de dommages et intérêts pour avoir diffamé Joëlle Ceccaldi-Raynaud dans l'affaire des Canards Enchaînés rachetés par le maire.
Les juges ont estimé que j'avais été imprudent dans mes propos, en laissant supposer que Joëlle Ceccaldi-Raynaud avait utilisé l'argent de la ville pour racheter les exemplaires du Canard. Sauf que je n'ai jamais écrit cela. Il s'agit de propos déformés rapportés dans un article publié sur le site du Figaro. Etrangement, le Figaro, qui était également poursuivi, a été relaxé. Le tribunal ne remet donc pas en cause l'information sur le fond : le maire de Puteaux a effectivement fait racheter tous les Canards Enchaînés disponibles chez les marchands de journaux de la commune parce qu'un article (4 millions d'euros planqués sur un compte au Luxembourg) lui déplaisait. C'est pourquoi je réfléchis avec mon avocat à faire appel de ce jugement.
J'ai toujours su qu'il était très risqué de dénoncer les scandales politiques et financiers de Puteaux. D'autres avant moi s'y sont cassés les dents. Certains journalistes n'hésitant pas à évoquer l'atmosphère mafieuse régnant dans cette ville.
Mais ce jugement ne me décourage pas. Le harcèlement judiciaire du maire de Puteaux ne me fera pas taire.
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Christophe Grébert
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