mercredi 16 novembre 2011

To deposit complaint and obtain repair of the damage

To deposit complaint and obtain repair of the damage



General

What is what the civil and administrative liability?

When she is called upon, she makes it possible the victim to ask the payment of damages in reparation for an undergone injury.
Example of faults (active or by omission) entering within this framework: involuntarily made negligences, imprudences or awkwardnesses, dysfunction of the services.

Time to act:

- In the event of fault within the framework of a free hospitalization
. in a private private clinic: 10 years except if the constraint can be proven, in which case the deadlines is 30 years,
. in a publicly-owned establishment: 4 years.
- In the event of fault within the framework of an internment
. in a private structure and apart from any contract: 30 years,
. in a publicly-owned establishment: 4 years.
- Against the various administrative entities: 4 years.
Courts of competent jurisdiction:
- magistrates' court for the litigations lower than 50.000 F
- Court of Bankruptcy for those higher than 50.000 F
- administrative courts concerning the defect of notification, the conditions of internment, the delays to rule or write the certificates and reports/ratios, the dysfunctions of the public ward, the treatments.

What is what the penal responsibility?

The objective is not only any more the compensation for the victim, but still the punishment of the culprit. The psychiatrist, or the chief of establishment, can then be condemned to a sorrow of imprisonment or a fine, like with the payment of damages.

The fault becomes an infringement. What differentiates the infringements, it is the gravity of the attack carried to the law and the volume of the incurred sorrow. One distinguishes: the infringment, the offence and the crime.
Examples of infringements: awkwardness, carelessness, negligence, non-observance of involuntarily made payments.

Certain irregularities in the procedure of admission constitute simple infringments within the competence of the police courts, an arbitrary detention of less than three days is an offence within the competence of the correctional court and, beyond a crime within the competence of the court of bases.

A made puncture of force can constitute an offence of aggravated assault voluntary which constrained with continuation on behalf of the Public prosecutor if the disability which results from it is higher than 8 days.

The violation of the medical secrecy is an offence.

Times to act: 3 years as from the facts in the event of offence, 10 years in case of crime.
Courts of competent jurisdiction (recall): police court for the infringments, correctional court for the offences and court of sat for the crimes.

To introduce a penal complaint, the best way is to deposit felt sorry for between the hands of the senior of the examining magistrates and to constitute civil part. One can also carry felt sorry for near the Public prosecutor, but this last is constrained to open information only in certain cases (example: more than 8 days of disability).

One can still directly quote to appear the person before the police court in the event of infringment or before the correctional court in the event of offence, but in this case it is necessary:
1 - to be able from the start provide evidence of what one advances,
2 - to take an usher to make quote the person,
3 - to be able to identify with certainty the person in charge, penally, of the facts in question.

In the event of crime, only the complaint with constitution of civil part, to the senior of the examining magistrates, is possible.

Note: to avoid complications of procedure when one constitutes civil part between the hands of the Senior of the examining magistrates, better is worth to carry felt sorry for tale X to differently avoid the rejection of the complaint to the only reason than the person aimed by the complaint cannot be considered as author of the denounced infringement. As regards internment, the responsibilities being diluted, it is thus advisable to carry felt sorry for only against X.

Civil proceeding or criminal proceedings?

In practice, the penal way:
- the administration of the evidence facilitates because the examining magistrate is charged to inform, whereas with “civil”, it is the victim it even which must bring its evidence,
- it does not require the advance of court expenses (but the lawyer fees and the payments of experts are with the load of the victim). Moreover, the deposit of a guarantee, sometimes high, is required by the examining magistrate .
Taking into account the matter, the penal way is often very long (more than 10 years in the event of dispute of an internment) and generally does not succeed. It especially makes it possible to reach certain information like making hear certain witnesses who, otherwise, would refuse to make a certificate.

Elle est cependant rapide en cas de violence, coups et blessures, etc. .
La voie civile est plus sûre en droit médical et en droit de l’internement mais elle est également très longue (5 à 10 ans). Elle suppose généralement le ministère d’avocat et un huissier. Elle est donc onéreuse.

La voie administrative (recours au Tribunal administratif) est également très longue, mais elle présente l'avantage d'être dispensée d'avocat en première instance et en appel pour obtenir l'annulation des actes fautifs (recours en "excès de pouvoir"), pour toute action obligée contre n'importe quelle administration, et en première instance, pour tout recours indemnitaire (recours de "plein contentieux") contre un hôpital.

En cas de recours indemnitaire, le ministère d'avocat est néanmoins obligatoire en appel contre n'importe quelle administration. Contre l'Etat, le ministère d'avocat est obligatoire, même en première instance, en cas de recours indemnitaire.

Qu'est ce que la responsabilité administrative ?

C’est la responsabilité de l’état ou de toute autre administration publique ou d’établissement privé investi d’une mission de service public qui est susceptible d’être engagée devant la juridiction administrative.

Tribunal compétent: tribunal administratif.

Délai pour agir: 4 ans à compter du 1er janvier qui suit la date des faits ou la notification des actes ou la reconnaissance des irrégularités commises.

Attention : Pour obtenir l'annulation des actes fautifs de l'administration, il faut impérativement saisir le Tribunal Administratif dans les 2 mois qui suivent la notification de la décision attaquée.

Toutefois : Si l'acte de notification ne précise pas les voies et délais de recours, le délai de 2 mois ne court pas.

Les décisions d'internement étant encore rarement notifiées en indiquant les voies et les délais de recours, certaines personnes ont pu faire annuler leurs arrêtés de placement 40 ans après leur internement (Tribunal Administratif de Nantes, 11 avril 1991, Taugourdeau).

En cas d'admission à la demande d'un tiers, la décision d'admission étant orale, il est rare qu'une notification ait lieu. En ce cas, ces décisions peuvent être attaquées des décennies après le placement.

Pour quels motifs puis-je agir pour obtenir réparation ?

Voici quelques exemples réels (les sommes indiquées s'entendent intérêts et capitalisation des intérêts compris) :
- condamnation d’un CHS pour défaut de rédaction et d’envoi au préfet des rapports médicaux)
- condamnation de l’Etat pour défaut de notification de l’arrêté préfectoral de placement par ailleurs régulier
- condamnation d’un höpital pour internement abusif
- condamnation de médecins pour internement abusif d’un mois
- condamnation d’un hôpital psychiatrique pour faute lourde suite à des électrochocs pratiqués sans anesthésie, alors qu’il n’y avait pas d’urgence, et ayant entraîné fractures et luxations
- condamnation d’un psychiatre pour imprudence et manquement à l’obligation de moyen après avoir prescrit des injections croissantes d’un neuroleptique puissant ayant entraîné une intoxication du malade
- clinique psychiatrique condamnée pour manquement à son obligation de prudence et de diligence ainsi qu’à son obligation de moyen suite à la noyade d’un malade mental handicapé moteur
- condamnation d’un médecin neuropsychiatre pour faute dans le suivi d’un traitement après prescription d’un médicament inhibiteur ayant aggravé l’état d’un malade et ayant entraîné son décès
- condamnation d’un infirmier psychiatrique pour faute grave et acte contraire à la décence et aux bonnes moeurs après relations sexuelles avec une malade d’un centre médico psychologique
- condamnation d’un hôpital pour ouverture du courrier de la personne internée - l’indemnité pouvant être due tant à l’intéressé qu’à son correspondant
- condamnation d’un hôpital pour destruction de pièces médicales

Quand la responsabilité du médecin est-elle engagée ?

Chaque fois qu’il y a une faute, même légère, qui m’a occasionné un préjudice.
Suite à :
- une méconnaissance de ses devoirs,
- un manquement à l’obligation de me donner des soins conformes aux données actuelles de la science,
- un défaut d’information sur les traitements, ses effets secondaires et risques éventuels,
- une faute des préposés qui le secondent,
- l’emploi d’un matériel inadéquat,
- la violation du secret médical.

Quels sont les frais de procédure ?

Les frais de procédure peuvent être très élevés si l’intervention d’un avocat est requise et si un ou des experts sont commis ( plus de 20 000 F en général). Toutefois, l’adversaire peut être condamné à rembourser ces frais lorsqu’il perd le procès.

Les personnes qui disposent de faibles revenus peuvent obtenir l’aide juridictionnelle, soit totale soit partielle qui permet de faire prendre en charge en totalité ou en partie les frais de procédure et les honoraires d’avocat.

Les formulaires d'aide judiciaire se trouvent en mairie ou au greffe du tribunal.

Comment évaluer mon préjudice ?

L’indemnisation ne couvre que le préjudice réel. Il faut donc tenir compte de votre état antérieur.
Mes dommages seront évalués, par exemple, en fonction:

- du temps de la détention illégale,
- de mes pertes de revenus dues à une incapacité temporaire ou définitive de travail,
- de mes préjudices moraux, esthétiques, d’agrément, ...
- des perturbations occasionnées dans ma vie familiale et privée,
- de la perte de chance de guérison, si toutefois il peut être démontrer que celle-ci est due à une faute médicale
- discrédit dans mon entourage.

Puis-je invoquer un préjudice personnel si je suis un proche de la victime ?

OUI. Par exemple:

- si je suis une proche d’une personne qui a été internée et notamment si celle-ci habitait avec moi ou si des liens étroits m'unissaient à elle, pour atteinte à ma vie privée et familiale

- si je suis le conjoint d’une personne devenue infirme et que je dois lui apporter des soins que mon internement m'a empêché de lui apporter et, inversement, si ayant besoin de l'aide régulière de la personne internée son internement m'a ainsi porté préjudice,

- si j'ai subi un préjudice morale (déprime, ennuis de santé, ....) suite aux souffrances, infirmité ou décès de la victime.

Les démarches

Que dois-je prouver ?

Pour que la réparation d’un dommage soit accordée, il faut pouvoir prouver trois choses:
1 - prouver la faute de la personne morale (établissement, etc.) ou physique (médecin, tiers, infirmier, etc.),
2 - démontrer le préjudice subi, et
3 - démontrer le lien de cause à effet entre la faute et le préjudice.


Remarque: depuis peu, en matière médicale, les tribunaux administratifs admettent qu’il peut y avoir responsabilité de l’hôpital public, et indemnisation, même sans démonstration de la faute.

Comment introduire une requête en annulation devant le Tribunal administratif ?

Il est souvent utile de précéder les recours indemnitaires de recours tendant à faire établir les irrégularités de procédure et, pour cela, d’introduire des requêtes en annulation devant le Tribunal administratif.

A cet effet, seul les vices de forme peuvent être invoqués, le juge administratif n’étant compétent pour juger du bien fondé et de la nécessité de l’internement.

Cette procédure en annulation ne nécessite pas le ministère d’avocat bien qu’elle soit complexe. Aussi convient-il au moins de se faire aider par des associations spécialisées.
Le délais de saisine est de 2 mois à compter de la notification des décisions.


Comment introduire une requête devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme ?
Par simple lettre recommandée avec AR au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe (67075 STRASBOURG CEDEX).
Normalement, je ne peux saisir la Cour Européenne qu’après avoir épuisé les voies de recours interne dans un délais de 6 mois à compter de la décision interne définitive.
Lorsque j’obtiens ma sortie par décision de justice, le délai de 6 mois court à compter du jour du prononcé de ma sortie par le juge.
Mais lorsque mes recours traînent en longueur, je peux aussi saisir la Cour Européenne, en cours de procédure:
- si ma demande de sortie judiciaire n’est pas instruite au bout de 3 mois (violation de l’art. 5 § 4 de la Convention),
- si ma requête indemnitaire dure plus de 2 ans en première instance ou devant la Cour d’Appel ou la Cour de Cassation ou devant le Tribunal Administratif, la Cour Administrative d ’Appel ou le Conseil d’Etat (violation de l’art. 6 § 1 de la Convention).


Nous remercions Philippe BERNARDET, sociologue, chargé de recherche au CNRS, de nous avoir autorisé à reproduire des passages de son travail intitulé "Psychiatrie: guide des droits du citoyen".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

info Benjamin et de son fils Aureo (sefca puteaux solidaire du papa)

Cédric Fleurigeon http://www.facebook.com/event.php?eid=264268448591 Nous demandons à tous pendant une journée, le samedi 30 janvier 2010 de changer la photo de votre profil par celle de Benjamin et de son fils Aureo Il serait bon de voir fleurir cette photo sur la toile que se soit sur Facebook, MySpace, MSN ainsi que sur tous les méd