vendredi 9 août 2013

Privée de ses enfants, une mère fait condamner l’Etat lle n’en revient toujours pas

Privée de ses enfants, une mère fait condamner l’Etat lle n’en revient toujours pas . Michelle Olivieri-Bauer a obtenu gain de cause au terme d’un long marathon judiciaire. Cette mère de quatre enfants a fait condamner l’Etat pour « déni de justice ». Elle n’a en effet pas revu ses enfants depuis près de 17 ans, date de son divorce, et malgré un droit de visite que lui avait accordé le juge. Une décision de justice qu’a ignorée son ex-mari pendant toutes ces années. C’est à cette date -en 1993- qu’a commencé le « combat de sa vie ». Elle a déposé une trentaine de plaintes pour non présentation des enfants. En 2006, elle est allée devant la Cour européenne des Droits de l’homme et elle a gagné son procès. Á lire également •> Dans la tête des parents qui kidnappent leurs enfants •> L'amour d'une fille pour sa mère envers et contre tout •> Une mère face à la douleur •> La mère méconnue •> Une mère accuse l'Etat de l'avoir privée de ses enfants « Tout ce qui est arrivé n’est pas de sa faute » Cette reconnaissance aujourd’hui est pour elle « un grand pas en avant », même si elle ne lui rend pas ses enfants. « Je suis heureuse. Je vais enfin pouvoir me reconstruire, retrouver ma dignité de mère et de femme », nous confie-t-elle. « On a bafoué mon droit de mère. J’ai été outragée, humiliée, insultée par la justice ». « Ses quatre enfants (ndlr : aujourd’hui majeurs) souffrent d’aliénation parentale, nous explique Christine Ravaz, son avocate depuis 10 ans. Ce syndrome qui se caractérise par un éloignement progressif s’explique par le fait que le parent séparé de l’enfant, est dénigré, diabolisé ». Avec les années donc, le lien entre Michelle, ses trois filles et son fils s’est brisé. Mais elle croit encore en la possibilité de les retrouver. « Par cette décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, elle prouve à ses enfants que tout ce qui est arrivé n’est pas de sa faute, qu’elle a été victime de la justice », poursuit son avocate qui la décrit comme une sorte de « héros des temps modernes ». Lettre à Nicolas Sarkozy Cette ancienne parachutiste qui vit dans le sud de la France n’a qu’un message à leur faire passer : « Je suis toujours vivante, je vous aime toujours profondément. Votre maman vous attend ». Aujourd’hui, âgée de 61 ans, elle cherche l’adresse de ses enfants pour essayer d’entrer en contact avec ses quatre petits-enfants et d’obtenir un droit de visite. « Je conseille à toutes les femmes qui vivent la même chose de se battre ». Pour elle et pour « les autres », elle a décidé d’écrire à Nicolas Sarkozy pour que l’aliénation parentale soit reconnue par la loi. Tous les matins, Michelle Olivieri-Bauer couche sur le papier son histoire. Elle a déjà écrit 1500 pages qu’elle espère publier dans un livre. Elle cherche encore un éditeur. « Je continue le combat ! », conclut-elle, déterminée à jouer son rôle de mère et de grand-mère.

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