samedi 26 avril 2014

Soupçons de viol : un des policiers reconnaît un rapport sexuel



Soupçons de viol : un des policiers reconnaît un rapport sexuel

Le 36 quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire.
Le 36 quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

VIDÉOS – Trois des quatre fonctionnaires placés en garde à vue depuis jeudi sont déférés ce samedi. Le parquet devrait demander leur placement en détention provisoire. La plaignante serait rentrée au Canada.
Trois des quatre policiers en garde à vue après la plainte d’une Canadienne pour viol au 36, quai des Orfèvres ont été déférés devant la justice samedi en fin de matinée. Ces trois policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), l’ancienne «antigang» , devaient être présentés dans l’après-midi à un juge d’instruction pour une éventuelle mise en examen. Le parquet de Paris devait requérir leur placement en détention provisoire. Un quatrième policier, placé aussi en garde à vue jeudi, est sorti libre samedi, sans charges à ce stade de l’enquête.
Dans un premier temps, les policiers mis en cause ont tous nié avoir eu des relations sexuelles avec cette femme de 34 ans, arrivée en France à la mi-avril pour des vacances. Mais l’affaire a rebondi dans la nuit de vendredi à samedi quand l’un d’entre eux a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante, tout en assurant qu’elle était consentante, a appris l’AFP de source proche de l’enquête. Les deux autres suspects n’ont pas modifié leur version initiale. Les trois hommes sont des policiers de la BRI, un service spécialisé dans les interventions difficiles et les interpellations à hauts risques. Une information judiciaire pour «viol en réunion» et «modification d’un lieu de crime» devrait être ouverte. Les trois policiers sont soupçonnés d’avoir fait disparaître les bas et les lunettes de la jeune femme.
Une confrontation avec la jeune femme était prévue samedi mais elle aurait quitté la France pour rentrer au Canada, indique BFMTV. La vicitme affirme avoir été violée dans les bureaux de la police judiciaire, ce que nient les fonctionnaires de police. Dans sa plainte, elle raconterait notamment avoir été forcée à faire une fellation au capitaine qui l’a fait entrer dans le bâtiment, rapporte Libération . Elle aurait ensuite été violée par le capitaine et les trois autres policiers. Des prélèvements ADN ont été effectués lors de la plainte. Selon des syndicats de police, les premières analyses concluent à une absence de trace de violence. Les résultats des prélèvements ADN pourraient être connus dans la journée de samedi. Ils doivent permettre de déterminer si la jeune femme a eu un rapport sexuel avec un ou plusieurs des policiers. Mais la jeune femme aurait indiqué que les fonctionnaires s’étaient «protégés avec des préservatifs».

«Terrible pour la réputation du 36»

Le «36» quai des orfèvres était vendredi «sous le choc» après le placement en garde à vue de quatre de ses policiers, soupçonnés de viol au sein même du mythique siège de la police judiciaire parisienne. «C’est un moment difficile à vivre pour les policiers du 36, car quoi qu’il arrive, et quelle que soit l’issue de cette affaire, son image risque d’en pâtir, et pendant un certain temps», confie à l’AFP un enquêteur sous couvert d’anonymat. «C’est terrible pour la réputation du 36, et terriblement injuste», acquiesce un autre policier.
Cette affaire, «extrêmement grave si les faits sont avérés» selon un haut responsable policier, a provoqué une onde de choc au sein de cette institution. Son retentissement semble à la hauteur de l’image d’excellence dont jouit la police judiciaire parisienne. Si un viol a bien pu avoir lieu dans les locaux du 36, l’un des lieux les plus emblématiques de la police, cette affaire est «encore plus sensible», souligne un ancien responsable de la PJ. Elle touche qui plus est l’un des services les plus prestigieux, la BRI, ancien antigang, dont sont issus les policiers mis en cause.
Beaucoup appellent toutefois à la prudence. «Il faut vraiment attendre la fin de l’enquête pour savoir ce qui s’est réellement passé», insiste une source au ministère de l’Intérieur. Mais, reconnaît-elle, «le fait même d’être venus après une soirée dans les locaux de la PJ risque d’entraîner des sanctions». L’IGPN a été saisie par la préfecture de police d’une enquête administrative sur les faits.

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