mercredi 27 avril 2011

PROGRAMMES DE PRÉVENTION DE LA VIOLENCE AU QUÉBEC




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Rapport de Québec (Fin)

PROGRAMMES DE PRÉVENTION DE LA VIOLENCE AU QUÉBEC

L'inventaire des programmes de prévention de la violence au Québec n'est pas exhaustive. Nous avons préféré se concentrer sur une gamme variée de programmes et d'activités. A une attention particulière aux programmes qui ont été évaluées ou qui sont largement utilisés.

Les activités et les programmes de prévention ont été identifiées en consultant une variété de sources. Répertoires des programmes, des activités et des matériaux dans le domaine de la prévention de la violence, avec référence à jour travaille sur les programmes de prévention liées à la violence ou discuter de l'évaluation de la mise en œuvre ou de l'impact de certains programmes ont été extrêmement précieuses sources d'information. Dans le même temps, nous avons pu recueillir plus d'informations par le biais de contacts avec des personnes clés dans le domaine de la prévention de la violence au Québec, ce qui nous a parlé de programmes ou nous ont renvoyés à d'autres personnes ressources. Une chose a conduit à l'autre, et nous avons réussi à mettre en place l'inventaire.

Même si à l'origine, nous voulions couvrir ce qui se passait dans les différentes régions du Québec, que nous avons obtenus très probablement qu'une partie de cet objectif : emplacement géographique du CRI-VIFF - Montréal et Québec - a certainement eu un effet sur notre connaissance préalable de certains projets de prévention ou de ressources qui pourraient nous mettre aux programmes. L'inclusion ou l'exclusion d'un projet dans l'inventaire donc ne doit pas être considérée comme une forme quelconque de jugement de sa qualité.

L'inventaire est organisé en sept catégories :

Compétences parentales.
Compétences prosociales et résolution des conflits.
Relations égalitaires.
Estime de soi.
Sexuelles, de physiques et d'autres types d'abus.
Enfants exposés à la violence conjugale.
Violence dans les couples chez les adolescentes.
Un large éventail de projets axés sur l'amélioration des compétences parentales comme moyen de prévenir l'abandon des enfants en bas âge. Ces programmes sont généralement destinés aux parents à risque : économiquement défavorisées des familles, les parents seuls, les très jeunes mères avec peu d'études. La plupart requièrent l'implication d'un CLSC [centre local de la santé et des services sociaux] et de la communauté. Les activités sont organisées pour les enfants ainsi que des parents.

La centrale de Montréal et Lower St. Lawrence santé publique Branches ont pris stock des programmes et activités dans tout le Québec conçu pour prévenir la négligence et la maltraitance. Les résultats ont été publiés en 15 volumes, un par Santé et social services région.(3) La plupart des programmes pour améliorer les compétences parentales énumérés ici est extraites de ce répertoire. Étant donné le grand nombre de programmes dans le répertoire, nous avons opté pour étaient ceux qui avaient été évalués.

Ces dernières années, les projets visant à développer les compétences prosociales et les compétences de résolution des conflits, et dans une moindre mesure, ceux promotion de l'égalité dans les relations entre les hommes et les femmes ont augmenté en nombre. Le premier type est finalement visent à réduire et à prévenir les comportements violents en aidant les enfants à développer des compétences prosociales et apprendre des méthodes non violentes de résolution des conflits. L'objectif du deuxième type est pour lutter contre le sexisme et de proposer des modèles de rôles sexuels non traditionnels. La plupart de ces projets est gérée dans les écoles, généralement au niveau élémentaire et maternelle. Certains, ciblant les enfants d'âge préscolaire, sont organisés en collaboration avec les centres de la petite enfance (garderies).

Nous avons inclus des trois programmes qui ont pour objectif général d'augmenter leur estime de soi, basé sur l'hypothèse que la bonne estime de soi est un facteur de protection contre la violence. Deux de ces projets - L'adolescence : Toute une aventure et Les scientifines - sont juste pour les filles et sauf pour le programme de renseignements confidentiels pour empêcher les abus sexuels, ce sont les seuls. Tous les autres sont destinés à des garçons et des filles.

La catégorie « sexuels, physiques et autres types d'abus » ne comprend qu'un seul programme qui vise à prévenir toutes les formes d'abus. C'est le programme de l'Espace , qui est largement utilisé dans toute la province. Les autres projets énumérés dans cette discussion de catégorie uniquement sur la prévention des abus sexuels.

La question des enfants exposés à la violence domestique est d'obtenir une attention croissante au Québec. Intérêt croît dans les conséquences de cette exposition et de façons de travailler avec des enfants pour réduire les effets nocifs de l'exposition. Il existe de plus en plus de programmes de ce type, et l'inventaire répertorie plusieurs d'entre eux.

Last but not least, travaillent dans le domaine de la prévention de la violence dans les fréquentations comprend une énorme collection de matériel : vidéos, des pièces de théâtre, des tracts. VIRAJ est le plus couramment utilisé programme de ce genre au Québec. De nombreux autres projets sont basés sur elle, mais ils n'ont pas été inclus ici.

Il aurait été impossible d'énumérer tous les programmes de prévention, et choix devaient être faite : certains rationnelle, d'autres dicté par les contraintes de temps. Cela dit, nous croyons que cet inventaire donne un bon aperçu du travail accompli au Québec pour prévenir la violence.

GROUPES DE DISCUSSION

Pour remplir notre mandat d'acquérir une meilleure compréhension des questions actuelles impliquées dans la prévention de la violence contre les filles et les adolescentes, nous avons décidé de tenir des consultations avec des experts par le biais de groupes de discussion. Le principal objectif de ces réunions est de communiquer avec les personnes avec une expertise dans le domaine de la prévention de la violence contre les enfants en général et les filles en particulier. Notre invitation à participer à des groupes de discussion a été donc étendue aux femmes et aux hommes qui travaillent dans divers milieux : menant des groupes et des programmes, la recherche et en agissant comme les décideurs.

Un total de quatre réunions ont eu lieu au Québec. Compte tenu de la densité de la population de la région de Montréal et le grand nombre d'organismes, les coalitions, les secteurs concernés, etc., deux réunion ont eu lieu à Montréal. Une troisième réunion a eu lieu dans la ville de Québec, où de nombreux gouvernement provincial et para-ONG ont des bureaux. Une dernière réunion a eu lieu à Rimouski, de consulter ceux impliquée dans la région du Bas Saint-Laurent. Autres personnes, qui travaillent à l'extérieur de Montréal et de Québec, ont été invités à participer à l'un des quatre réunions.

En plus de ces groupes de discussion formelle, nous avons également tenu une réunion spéciale avec des représentants de la FIIQ - Fédération des infirmières et des infirmiers du Québec (Québec Fédération des infirmières), qui n'ont pu assister à des groupes réguliers, mais a exprimé un vif désir de participer à des consultations. D'autres qui n'ont pu assister à des réunions ont contribué par des entrevues téléphoniques ou répondre par écrit aux grandes questions soulevées lors des entrevues.

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS PAR LES GROUPES DE DISCUSSION

Au cours de discussions, un certain nombre de recommandations importantes ont émergé. elles sont présentées dans la section suivante. Essentiellement, ils sont séparées recommandations formulées par des personnes dans les groupes de discussion. Notez qu'il n'existe aucun consensus sur ces recommandations et qu'elles sont présentées ici uniquement à titre d'information.

CIBLES :

L'ensemble de la communauté doit se préoccuper de la prévention de la violence.
La prévention devrait porter tous les enfants, filles et garçons.
Les groupes les plus vulnérables devraient recevoir une attention plus soutenue ou spécifique.
Travail ne doit pas se limiter aux victimes potentielles. les agresseurs potentiels devraient également être ciblés.
Les programmes devraient aborder les enfants et les adolescents, mais devraient aussi appel à des parents et autres personnes qui travaillent avec les enfants. Intervention efficace devrait cibler l'ensemble de la communauté, y compris les médias.
CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE :

Il devrait y avoir une volonté politique claire pour soutenir le programme.
Un plan d'action commun devrait être un élément de base de tout programme de prévention de la violence contre les enfants.(4) Ce plan doit être souple et permettre d'adaptation en fonction des circonstances particulières : groupes ciblés (enfants, ceux qui travaillent avec les enfants, parents), l'âge, la communauté (ethniques, Première Nation de, culturellement privé), le niveau de scolarité (regular vs programme spécial), etc.
Le travail des organisations différentes doit être coordonné, qui serait, entre autres choses, rendent possible :
Éviter les doubles emplois lorsque vous travaillez avec le même groupe de jeunes
Enrichir le programme
D'accord sur des objectifs communs
Accord sur les concepts et la terminologie commune
Parce que les groupes communautaires sont des joueurs plus actives dans les projets pour prévenir la violence, leur contribution doit être reconnue et soutenue par les établissements plus institutionnelles.
Hommes sont aussi responsables que les femmes pour travailler pour prévenir la violence et devraient être impliqués dans la prévention à tous les niveaux, afin que les enfants ont de bons modèles masculins.
Devrait porter sur une approche pluridisciplinaire.
L'ORGANISATION ET DES STRUCTURES DE PROGRAMME :

Des plans d'action devraient inclure des mesures pour assurer la continuité, ce qui signifie, par exemple, que le processus devrait commencer au début (p. ex., dans les périodes infantile et prénatale) et que des interventions doivent être répétées régulièrement tout au long des étapes du développement de l'enfant.
Certaines choses doivent être adressées séparément pour les deux sexes, alors que d'autres peuvent être partagées (certains thèmes, par exemple, sont plus difficiles à discuter dans des groupes mixtes).
Il serait meilleure si les programmes ont été menées par les adultes des deux sexes.
Animateurs offrant de tels programmes doivent recevoir une formation adéquate.
Une éducation appropriée doit être fournie à tous ceux qui sont engagés dans la prévention de la violence (enseignants, éducateurs, etc.) et surtout ceux qui effectuera le programme.
Jeunes devrait participer aux interventions, parce que cela améliore la réception par leurs pairs.
Il doit y avoir un plan pour fournir des ressources spécifiques (personnel, contacts) pour les enfants qui ont besoin de soutien après un programme a été mis en place (p. ex., exposant une agression).
Programmes de prévention doivent être rigoureusement évalués.
CONTENU DU PROGRAMME :

Le thème majeur des programmes de prévention doit être la socialisation des enfants.
Un thème central pour les programmes de prévention doit être la promotion des valeurs non violents (comportements égalitaires, le droit d'être différent, etc.) ;
Programmes doivent utiliser les outils de rejoindre les jeunes. Méthodes devraient tenir compte de leur environnement culturel (langue, musique, etc.).
Jeunes, particulièrement des adolescents, devraient être consultés et participent à l'élaboration de programmes de prévention.
Dans un plan de prévention générale, toutes les formes de violence pourraient être abordées. Cependant, certains concepts spécifiques doivent être comprises par tous et être convenues, tels que les formes que la violence prend.
Paternité doit être promue et évaluée.
FINANCEMENT :

Le financement doit être suffisant pour s'assurer que le programme de prévention complet peut être offert.

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CONCLUSION

Un bref aperçu des principaux Aspects de la revue de la littérature, examen d'Intervention et des groupes de discussion du Centre québécois

CRI-VIFF, la Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes [Centre de recherche interdisciplinaire sur la Violence familiale et la Violence contre les femmes], a entrepris de revoir toute la littérature en français sur les six sujets plus importants: (1) les enfants qui ont été témoins de violence domestique, (2) datant de la violence, (3) l'agression sexuelle, (4) socialisation, maltraitance des enfants (5) et (6) harcèlement sexuel.

La revue de la littérature du centre du Québec a met l'accent: (1) des documents théoriques ou empiriques qui contribuent à la description ou l'explication d'un spécifique liées à la violence phénomène, à savoir physique, abus sexuel ou psychologique, les enfants qui sont témoins de violence dans leur famille, incesteet la datation des abus. (2) évaluation de programmes visant à prévenir la violence familiale ou de contrecarrer les effets négatifs d'être victime de violence (violence physique, psychologique ou sexuelle), ou d'être témoin de violence familiale, de prévenir le sexisme ou à la violence dans les écoles, d'empêcher ou de contrecarrer les effets négatifs de la datation des abus chez les adolescents ; ou description (3) évaluation des programmes de promotion des enfants ou description de l'être.

Il est démontré qu'il y a peu de recherches épidémiologique en français, sauf pour quelques études sur la violence faite aux enfants. La recherche dans certains domaines - les enfants qui ont assisté à la violence conjugale, violence, agression sexuelle dans les fréquentations - a été réalisée en grande partie en réponse à des besoins spécifiques identifiés par la pratique. Ce qui explique le nombre élevé d'études d'évaluation dans ces domaines. D'autres chercheurs, cependant, ont examiné les facteurs associés aux diverses formes de violence ou de leurs conséquences.

Malgré tout le travail qui a été fait la démonstration de la différence entre la violence subie par les filles et les garçons, nous avons constaté peu de recherche dans lequel résultats étaient ventilés par sexe de l'enfant.

Nous avons également constaté que certains sujets, notamment les mauvais traitements et les abus sexuels, étaient plus populaires que d'autres. Dans les années 1980, un travail considérable a été fait sur le harcèlement sexuel, mais essentiellement à l'égard des femmes. Autres sujets, tels que les enfants qui ont été témoins de violence familiale ou datant de violence, sont plus récents ajouts à la littérature. À notre grand étonnement, la relation entre la socialisation et la violence n'a pas abordée tout dans toute la littérature que nous avons examinés.

Bien que la violence contre les filles a été étudiée, beaucoup de recherche reste encore à faire, surtout sur les facteurs associés à la prévention de la violence et la socialisation des filles et des garçons.

L'examen des programmes d'intervention a met l'accent sur les programmes qui ont été mis en oeuvre et évalués au Québec. Plusieurs programmes intéressants ont été identifiés à datant de la violence sexuelle, de physique et autres types d'abus, enfants témoins de violence familiale, les filles de socialisation et boys (interaction à savoir égalitaire, résolution de conflits, programmes d'estime de soi), intervention enfant précoce (à savoir des programmes parents), développement du comportement prosocial chez les enfants préscolaires et d'âge scolaire. Seulement trois de ces projets sont juste pour les filles. Tous les autres sont destinés à des garçons et des filles.

Néanmoins les programmes d'intervention qui sont décrits ou évalué l'accent principalement sur les individus (les enfants, les adolescents ou les parents) plutôt que sur le système familial dans un point de vue écosystémique. Dans la plupart des interventions de la violence familiale, la cible de l'intervention est l'enfant ou l'adolescent, bien que certaines interventions ciblent aussi bien l'enfant, les parents et l'unité familiale. Certaines interventions sont mises en œuvre dans les écoles. Interventions visant à la prévention de la violence dans les fréquentations sont principalement mis en œuvre dans les écoles. La recherche documentaire indique clairement un changement dans l'orientation dans la cible de l'intervention des parents dans l'enfance, aux enfants et aux parents à l'âge scolaire, d'adolescents et de leurs pairs à l'adolescence.

Bien que plusieurs programmes ont été mis en œuvre des fournisseurs de services qui étaient réunies durant les groupes de discussion ont souligné la nécessité de: 1) faire de la prévention primaire ; 2) mettre l'accent sur les populations à risque plus ; 3) ont un plan d'action qui traiterait différemment les besoins des enfants et leur famille sur la base de leur niveau de développement ; 4) offrent une série d'interventions qui permettrait à un certain de ces interventions à travers le temps et dans l'ensemble des services sociaux et éducatifs ; 5) ont un plan concerté de plusieurs actions à mettre en œuvre dans différents contextes, que les enfants fréquentent (famille, école, des services communautaires) ; 6) développer des interventions différentielles pour les garçons et les filles puisque leur expérience de la violence et leur relation avec violence diffèrent ; 7) prendre en considération la socialisation différentielle des garçons et des filles ; 8) évaluer l'efficacité des programmes. 9) élaborer des programmes qui visent également à promouvoir le bien-être des enfants. 10) ont une volonté politique claire de mettre en œuvre et d'offrir un soutien financier continu à ces programmes.

En se fondant sur l'information recueillie au cours de cette première phase, le CRI-VIFF a identifié un plan d'action qui serait une contribution significative à la question de réduction de la violence contre les filles et de la justice sociale. Le Centre a l'intention d'étendre les efforts visant à prévenir la violence contre les filles et à contrer les effets négatifs de la violence contre les filles en identifiant les facteurs qui contribuent favorablement ou qui entravent la généralisation des programmes qui ont été évaluées comme contribuant à la question ci-dessus. Ainsi, le plan d'action proposé mettra l'accent sur les stratégies pour diffuser des interventions empiriquement pris en charge pour les fournisseurs de services et favoriser la généralisation de ces interventions. Les conclusions sont arrivés à volonté être généralisables pour le processus de mise en œuvre des interventions dans tous les centres ; Il aborde les principales préoccupations identifiées par les fournisseurs de services au Québec ; et il vient compléter et ajoute les efforts déjà formulé au Québec à l'égard de la prévention de la violence.

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