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Connu pour avoir instruit l'affaire de dopage Festina, il a écopé d'un an avec sursis.
Un an de prison avec sursis. C'est la peine dont a écopé l'ancien magistrat Patrick Keil pour avoir monnayé ses services. Il a été reconnu coupable de corruption passive de magistrat et de violation du secret professionnel.
Connu pour avoir enquêté sur l'affaire de dopage Festina, Patrick Keil, 48 ans, a jugé cette condamnation "juste et proportionnée". "Cela va me permettre de tourner la page", a ajouté l'ancien juge, révoqué de la magistrature au cours de l'été 2009 et devenu depuis gérant d'une société de travaux publics.
"J'étais désocialisé." Du coup, "j'acceptais de faire sauter des procès-verbaux moyennant soit un repas, soit un verre." Les difficultés s'accumulant, il avait commencé à réclamer de l'argent.
C'est le dentiste qui dénonce au parquet les petits arrangements de son "ami" magistrat, en août 2008, pensant, par cette révélation, parvenir à sortir de prison où il se trouve en détention provisoire pour escroquerie envers la Sécurité sociale.
Vendredi, il a lui aussi été condamné par le tribunal correctionnel de Paris, à six mois de prison avec sursis pour corruption active de magistrat.
"Ce n'est pas évident de reconnaître à quel point vous tombez dans la déchéance", avait-il assuré, conscient de s'être engagé dans "un suicide professionnel, social et sanitaire".
En plus de Gilles Payen, quatre autres prévenus ayant bénéficié des faveurs monnayées de Patrick Keil ont été reconnus coupables de corruption et condamnés à des peines allant de 300 euros d'amende à un mois de prison avec sursis.
Un an de prison avec sursis. C'est la peine dont a écopé l'ancien magistrat Patrick Keil pour avoir monnayé ses services. Il a été reconnu coupable de corruption passive de magistrat et de violation du secret professionnel.
Connu pour avoir enquêté sur l'affaire de dopage Festina, Patrick Keil, 48 ans, a jugé cette condamnation "juste et proportionnée". "Cela va me permettre de tourner la page", a ajouté l'ancien juge, révoqué de la magistrature au cours de l'été 2009 et devenu depuis gérant d'une société de travaux publics.
Tombé dans l'alcoolisme
Pour lui, la descente aux enfers a commencé après la séparation d'avec son épouse. "Je buvais une bouteille et demie de whisky par jour" jusqu'à tomber une fois "ivre mort dans la rue", a raconté Patrick Keil lors de son audition le 6 janvier."J'étais désocialisé." Du coup, "j'acceptais de faire sauter des procès-verbaux moyennant soit un repas, soit un verre." Les difficultés s'accumulant, il avait commencé à réclamer de l'argent.
Dénoncé par "un ami"
En 2008, alors substitut du procureur à Montpellier, il accepte d'informer, contre rémunération, le dentiste Gilles Payen de l'avancement d'une procédure le concernant. Il s'installe chez ce dernier, donne des cours particuliers à son fils et dispose de la carte bancaire du dentiste qui la lui prête pour qu'il puisse faire des retraits. En six mois, il ponctionne quelque 10.000 euros.C'est le dentiste qui dénonce au parquet les petits arrangements de son "ami" magistrat, en août 2008, pensant, par cette révélation, parvenir à sortir de prison où il se trouve en détention provisoire pour escroquerie envers la Sécurité sociale.
Vendredi, il a lui aussi été condamné par le tribunal correctionnel de Paris, à six mois de prison avec sursis pour corruption active de magistrat.
Soulagé d'avoir été découvert
Découvert, Patrick Keil avait dit avoir ressenti "une forme de soulagement". "J'avais honte d'avoir trahi vingt ans" passés au service de la justice, racontait celui qui avait envoyé devant le tribunal la star du cyclisme Richard Virenque lors de l'affaire Festina."Ce n'est pas évident de reconnaître à quel point vous tombez dans la déchéance", avait-il assuré, conscient de s'être engagé dans "un suicide professionnel, social et sanitaire".
En plus de Gilles Payen, quatre autres prévenus ayant bénéficié des faveurs monnayées de Patrick Keil ont été reconnus coupables de corruption et condamnés à des peines allant de 300 euros d'amende à un mois de prison avec sursis.
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