vendredi 25 mai 2012
Un numéro pour répondre aux victimes de rapts parentaux
Un numéro pour répondre aux victimes de rapts parentaux
Mots clés : Rapt, 116 000, Enfants Disparus
Par Agnès Leclair
Le numéro 116 000 Enfants Disparus traite un nombre croissant d'appels pour des rapts parentaux et des non-représentation d'enfants.
Enlèvements parentaux, fugues de mineurs, disparitions inquiétantes… À l'occasion de la 10e Journée internationale des enfants disparus, le 25 mai, le 116 000 fait son bilan.
En 2011, ce numéro européen gratuit d'aide pour les familles qui remplace SOS Enfants Disparus depuis cinq ans, a reçu environ 10.500 appels et suivi près de 500 dossiers. Au-delà des chiffres du 116 000, l'Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) a enregistré en 2011 une augmentation des disparitions de 9,1% avec un total de 64.318 cas enregistrés par les services de police et gendarmerie.
«Nous constatons une augmentation du nombre de cas et de questionnements liés aux enlèvements parentaux. C'est le premier motif d'appel», rapporte Jean-Philippe Guédon, juriste et chargé de dossier pour le numéro. En 2011, les équipes du 116 00 ont ainsi traité 249 cas d'enlèvements parentaux en sus de 196 cas de fugues de mineurs et 21 cas de disparitions inquiétantes. Depuis le début de 2012, 83 nouveaux cas ont été déclarés au numéro qui accompagne les familles dans leurs démarches administratives et juridiques.
Des conflits familiaux à régler avec un avocat
Des situations devenues banales à une époque où les séparations se multiplient et où les atteintes à l'exercice de l'autorité parentale entraînent rarement une enquête. «Beaucoup de parents nous contactent, car ils ne trouvent pas toujours une réponse ou une solution auprès des autorités publiques. Ils sont démunis quand ils signalent une non-représentation d'enfant et qu'ils s'entendent répondre qu'il s'agit d'un conflit familial qu'il convient de régler via leur avocat. On considère trop souvent que si l'enfant est avec l'un de ses deux parents, il n'est pas en danger», explique le juriste.
Non-représentation d'enfants, soustraction de mineurs: ces délits réprimés dans le Code pénal le sont rarement dans les faits. Pragmatique, Jean-Philippe Guédon, qui a participé à la réflexion des pouvoirs publics sur le phénomène des disparitions, estime qu'un simple rappel à l'ordre - coup de téléphone au parent «fautif» ou convocation au commissariat, pourrait parfois suffire à le remettre dans le droit chemin avant que la situation ne dérape.
Une multiplication des enlèvements internationaux
«Nous aidons aussi des parents qui ont multiplié les plaintes sans réussir à les faire aboutir ou qui n'arrivent pas à faire appliquer des décisions de justice», précise-t-il. Dans les deux tiers de nos dossiers, ce sont des mères qui sont mises en cause, car elles ne respectent pas le droit de visite et d'hébergement.
Dossiers plus épineux, les enlèvements internationaux représentent par ailleurs environ un tiers des rapts parentaux. «Ces affaires traînent parfois des années et certaines n'aboutissent pas du tout, soupire le juriste. Il y a des cas particulièrement graves, comme celui de ce père parti sillonner l'Afrique en voiture avec un enfant en bas âge qui n'était pas vacciné». Les histoires de rapt en France ne manquent pas non plus. Le numéro d'aide, avant d'être rebaptisé 116 000, avait conseillé la famille des deux fils Fortin, enlevés en 1997 par leur père qui les avait cachés en Ariège pendant plus de onze ans.
Par Agnès Leclair
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