Auteur : Henri Darbes
Préface : Alain Cazenave
Date de saisie : 01/09/2007
Genre : Biographies, mémoires, correspondances...
Editeur : le Geai bleu, Lille, France
Prix : 12.00 € / 78.71 F
ISBN : 978-2-914670-41-8
GENCOD : 9782914670418
Sorti le : 01/09/2007
en vente sur
Préface : Alain Cazenave
Date de saisie : 01/09/2007
Genre : Biographies, mémoires, correspondances...
Editeur : le Geai bleu, Lille, France
Prix : 12.00 € / 78.71 F
ISBN : 978-2-914670-41-8
GENCOD : 9782914670418
Sorti le : 01/09/2007
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- La présentation de l'éditeur
Voleurs d'enfants... Le choc des mots ! Voleurs d'enfants, vie volée.
Nous voici en dehors du cadre défini. Qui contrôle et pourquoi ? La machine administrative s'ébranle, lourde, prétentieuse, trop souvent aveugle.
Henri Darbes, s'en est sorti, non sans mal. Combien restent au bord du chemin. Ce livre est le récit banal et extraordinaire d'un homme, d'une famille qui en a réchappé. La préface d'Alain Cazenave, rend compte que le combat d'Henri Darbes est à fois le sien propre, mais aussi celui de nombreux autres hommes.
Nous voici en dehors du cadre défini. Qui contrôle et pourquoi ? La machine administrative s'ébranle, lourde, prétentieuse, trop souvent aveugle.
Henri Darbes, s'en est sorti, non sans mal. Combien restent au bord du chemin. Ce livre est le récit banal et extraordinaire d'un homme, d'une famille qui en a réchappé. La préface d'Alain Cazenave, rend compte que le combat d'Henri Darbes est à fois le sien propre, mais aussi celui de nombreux autres hommes.
- Les premières lignes
Avril 2004. Nous qui vivions dans un petit appartement minable, situé dans
une tour de dix étages et en plein milieu de la banlieue Grand-Synthoise, cette
fois-ci ça y est, nous venons d'avoir les clefs de notre maison. Une maison sur
trois étages avec jardin, garage et suffisamment de pièces pour loger une
famille de six personnes.
Rien n'est acquis par avance. Pour avoir le droit à cet instant de bonheur, nous avons dû batailler pendant deux ans avec notre bailleur. Sur dix-sept familles qui prétendaient habiter ce lieu, pour une fois c'est nous qui avons tiré le jackpot. C'est bon de sentir que dans la vie, on a aussi un peu de chance.
Et en ce jour d'avril 2004, voici toute la famille DARBES en extase devant la maison.
Valériane, notre aînée a dix ans (à l'heure où j'écris cette partie du livre). Son petit regard malicieux sourit en même temps que sa bouche. C'est systématique, à chaque sourire c'est toujours sa bouche et ses yeux qui s'expriment. Bon, il faut juste dire qu'elle ressemble un peu à son papa : toujours la tête dans les nuages. Elle fera sans doute un très bon écrivain. Puis arrive notre cadette, Mélanie, sept ans et fière de les avoir. Son arme favorite pour obtenir à peu près tout ce qu'elle veut, c'est sourire et râler... Bref, le chaud et le froid sur ses amours de parents, juste de quoi les attendrir et les crisper à bonne dose, si bien qu'ils finissent toujours par céder. Elle fera certainement une bonne avocate avec son art de convaincre. Suit la benjamine des filles, Justine, six ans. La frondeuse de la famille. Quand elle vous regarde avec ses petits yeux couleur noisette, vous n'avez envie que de lui dire une chose : "T'as raison mad'moiselle".
Elle a l'autorité dans les veines. Elle fera sans doute une très bonne enseignante.
Enfin le petit homme, notre petit dernier, Damien, deux ans. Le bricoleur de la famille. Ne laissez jamais traîner une clef anglaise devant lui. Il est tellement féru de "bricolage" que pour Noël, ses grands-parents lui ont offert un mécano géant pour bébé et nous, ses parents, un tas de petits trucs à monter et à démonter.
Et nous retournons donc en ce jour d'avril 2004, devant notre maison.
La maman de ces quatre mousquetaires, c'est Isabelle que j'ai rencontrée en 1988 et épousée le 21 septembre 1991. A mes yeux, la plus belle des femmes et la meilleure des mamans. C'est donc Isabelle qui, avec une joie non dissimulée, ouvre la porte d'entrée. La première chose que nous faisons avec les enfants, avant même de décharger nos cartons et valises, c'est de visiter. Sans rentrer dans trop de détails, je vais quand même vous décrire les lieux :
Au rez-de-chaussée, la cuisine, la salle à manger très spacieuse, deux cagibis, le jardin et l'entrée intérieure garage.
Au premier, deux chambres, la salle de bains et encore deux cagibis. Il est décidé assez vite par les enfants que Damien occuperait l'une de ces chambres et nous la seconde.
Au deuxième étage, deux autres chambres. Une pour Valériane, l'autre pour Mélanie et Justine.
Et enfin, le grenier que nous décidons de laisser fermé.
Au premier regard, tout le papier peint, les peintures et beaucoup de menus travaux sont à faire. Nous commençons avec Isabelle à tracer des plans de travail pour entreprendre tout le nécessaire.
Rien n'est acquis par avance. Pour avoir le droit à cet instant de bonheur, nous avons dû batailler pendant deux ans avec notre bailleur. Sur dix-sept familles qui prétendaient habiter ce lieu, pour une fois c'est nous qui avons tiré le jackpot. C'est bon de sentir que dans la vie, on a aussi un peu de chance.
Et en ce jour d'avril 2004, voici toute la famille DARBES en extase devant la maison.
Valériane, notre aînée a dix ans (à l'heure où j'écris cette partie du livre). Son petit regard malicieux sourit en même temps que sa bouche. C'est systématique, à chaque sourire c'est toujours sa bouche et ses yeux qui s'expriment. Bon, il faut juste dire qu'elle ressemble un peu à son papa : toujours la tête dans les nuages. Elle fera sans doute un très bon écrivain. Puis arrive notre cadette, Mélanie, sept ans et fière de les avoir. Son arme favorite pour obtenir à peu près tout ce qu'elle veut, c'est sourire et râler... Bref, le chaud et le froid sur ses amours de parents, juste de quoi les attendrir et les crisper à bonne dose, si bien qu'ils finissent toujours par céder. Elle fera certainement une bonne avocate avec son art de convaincre. Suit la benjamine des filles, Justine, six ans. La frondeuse de la famille. Quand elle vous regarde avec ses petits yeux couleur noisette, vous n'avez envie que de lui dire une chose : "T'as raison mad'moiselle".
Elle a l'autorité dans les veines. Elle fera sans doute une très bonne enseignante.
Enfin le petit homme, notre petit dernier, Damien, deux ans. Le bricoleur de la famille. Ne laissez jamais traîner une clef anglaise devant lui. Il est tellement féru de "bricolage" que pour Noël, ses grands-parents lui ont offert un mécano géant pour bébé et nous, ses parents, un tas de petits trucs à monter et à démonter.
Et nous retournons donc en ce jour d'avril 2004, devant notre maison.
La maman de ces quatre mousquetaires, c'est Isabelle que j'ai rencontrée en 1988 et épousée le 21 septembre 1991. A mes yeux, la plus belle des femmes et la meilleure des mamans. C'est donc Isabelle qui, avec une joie non dissimulée, ouvre la porte d'entrée. La première chose que nous faisons avec les enfants, avant même de décharger nos cartons et valises, c'est de visiter. Sans rentrer dans trop de détails, je vais quand même vous décrire les lieux :
Au rez-de-chaussée, la cuisine, la salle à manger très spacieuse, deux cagibis, le jardin et l'entrée intérieure garage.
Au premier, deux chambres, la salle de bains et encore deux cagibis. Il est décidé assez vite par les enfants que Damien occuperait l'une de ces chambres et nous la seconde.
Au deuxième étage, deux autres chambres. Une pour Valériane, l'autre pour Mélanie et Justine.
Et enfin, le grenier que nous décidons de laisser fermé.
Au premier regard, tout le papier peint, les peintures et beaucoup de menus travaux sont à faire. Nous commençons avec Isabelle à tracer des plans de travail pour entreprendre tout le nécessaire.
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