Une meilleure prise en compte des victimes par les pouvoirs publics
En trente ans, la victime a donc peu à peu gagné sa place. Et force est de reconnaître que c'est grâce aux associations.Leur influence a commencé à se faire sentir dans les années soixante-dix avec des associations de défense d'un type de victimes : les organismes d'aide aux victimes de l'inceste, les associations de lutte contre le racisme, accompagnant les personnes discriminées, et celles lancées dans la protection des consommateurs aidant les escroqués...
Comment l'Inavem peut-il vous aider ?
L'Inavem apprend par exemple aux victimes qu'un procès civil leur permet d'espérer des dommages et intérêts plus importants ou qu'un procès pénal, moins intéressant financièrement, les décharge de l'obligation de payer les expertises.De même il les aide dans leurs démarches auprès de la commission d'indemnisation des victimes d'infractions pénales (Civi), installée dans chaque juridiction et composée de trois personnes dont un magistrat.
Cet institut indique aux victimes les documents à présenter pour recevoir une provision destinée à payer un psychothérapeute ou, une fois le procès terminé, pour obtenir de l'État le paiement des dommages et intérêts lorsque le condamné est insolvable.
Institut national d'aide aux victimes (Inavem)
1, rue du Pré-Saint-Gervais
93691 Pantin Cedex
Tél. : 01 41 83 42 00
ou le n° national 08VICTIMES, soit le 08 842 846 37 (prix d'appel local
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