Grâce à la multiplication des associations et à leurs actions auprès des pouvoirs publics, les victimes ont repris une place prépondérante dans les procès.
Rassemblées, les victimes sont aujourd'hui mieux défendues : dans un tribunal, on écoute davantage l'avocat commun d'un important groupe comme les victimes de l'amiante ou celles de la vache folle ; on en parle davantage dans les médias. Les associations de victimes ont aussi fait bouger les lois.
Il s'agit d'un groupe d'associations soutenu par l'État. Composé de juristes, de psychiatres, de magistrats, l'Inavem, installé dans toutes les régions, a ainsi forcé les administrations à s'intéresser aux victimes. Aujourd'hui, chaque tribunal compte un bureau d'accueil même s'il n'est pas ouvert à toute heure. Grâce à ce type d'actions, commissariats et gendarmeries savent mieux prendre en compte les dépositions des victimes.
Partant de l'idée que seules les personnes ayant connu le même drame peuvent s'entraider, de telles organisations se sont créées après une catastrophe collective (sang contaminé, amiante, Furiani, attentats) dans le but de mieux s'organiser pour le procès à venir, d'échanger les recettes sans passer par les spécialistes.
Une structure d'aide : l'Inavem
La victime qui vient de subir un traumatisme à tendace à se replier sur elle-même. Elle est parfois incapable de demander de l'aide, et à ce titre, des organisations comme l'Inavem (Institut national d'aide aux victimes et de médiation), apportent un soutien matériel, médical, psychologique, ou encore juridique.Il s'agit d'un groupe d'associations soutenu par l'État. Composé de juristes, de psychiatres, de magistrats, l'Inavem, installé dans toutes les régions, a ainsi forcé les administrations à s'intéresser aux victimes. Aujourd'hui, chaque tribunal compte un bureau d'accueil même s'il n'est pas ouvert à toute heure. Grâce à ce type d'actions, commissariats et gendarmeries savent mieux prendre en compte les dépositions des victimes.
Des associations inspirées du modèle américain
A l'aube des années quatre-vingt-dix, ont fleuri des associations inspirées de l'exemple américain.Partant de l'idée que seules les personnes ayant connu le même drame peuvent s'entraider, de telles organisations se sont créées après une catastrophe collective (sang contaminé, amiante, Furiani, attentats) dans le but de mieux s'organiser pour le procès à venir, d'échanger les recettes sans passer par les spécialistes.
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