Une Convention pourrotéger vos droits et libertés FAMILLE LORENTZ
Une Convention pourrotéger vos droits et libertés
La Convention européenne des droits de
l’homme est la première convention du Conseil de l’Europe dont le but est la
défense des droits de l’homme. Sa ratification est une condition indispensable
pour adhérer à l’Organisation. Elle a été adoptée en 1950 et est entrée en
vigueur en 1953.
Nos
droits
La Convention protège le droit à la vie, à la sécurité, à la liberté de pensée et d’expression, de se marier… elle interdit la torture, la peine de mort, la discrimination, l’esclavage…
La Convention protège le droit à la vie, à la sécurité, à la liberté de pensée et d’expression, de se marier… elle interdit la torture, la peine de mort, la discrimination, l’esclavage…
Quels sont nos droits et nos libertés?
La Convention protège
:
- le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité d’une
personne
- le droit au respect de la vie privée et familiale
- la liberté d’expression
- la liberté de pensée, de conscience et de religion
- le droit de vote et d’être candidat à des élections
- le droit à un procès équitable dans les affaires civiles ou pénales
- le droit de posséder des biens et d’en jouir pacifiquement.
La Convention
interdit:- le droit au respect de la vie privée et familiale
- la liberté d’expression
- la liberté de pensée, de conscience et de religion
- le droit de vote et d’être candidat à des élections
- le droit à un procès équitable dans les affaires civiles ou pénales
- le droit de posséder des biens et d’en jouir pacifiquement.
- la peine de mort- la torture et les peines ou
traitements inhumains ou dégradants
- l’esclavage et le travail forcé
- la détention arbitraire et illégale
- les discriminations dans la jouissance des droits reconnus par la Convention
- l’expulsion ou le refoulement par un État de ses propres ressortissants et l’expulsion collective d’étrangers
- l’esclavage et le travail forcé
- la détention arbitraire et illégale
- les discriminations dans la jouissance des droits reconnus par la Convention
- l’expulsion ou le refoulement par un État de ses propres ressortissants et l’expulsion collective d’étrangers
Les textes de référence
Partez à la découverte de la Convention, de ses travaux préparatoires, de ses protocoles additionnels et de sa version simplifiée.
Partez à la découverte de la Convention, de ses travaux préparatoires, de ses protocoles additionnels et de sa version simplifiée.
Les textes
La Convention simplifiée
Ce document,
préparé par la Direction de la Communication, n’a qu’une valeur pédagogique; il
s’inspire de la version simplifiée de la Déclaration universelle des droits de
l’homme publiée notamment par Amnesty International.
Les seuls
textes faisant foi juridiquement sont les versions officielles de la Convention
de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et de ses
protocoles.
Convention européenne des droits de l'homme
:
version simplifiée de certains articles et
protocoles
Résumé du préambule
Les gouvernements membres du Conseil de l'Europe oeuvrent en
faveur de la paix et
entreprennent de réaliser entre eux une union plus étroite fondée
sur les droits de l'homme
et les libertés fondamentales.
Par cette Convention, ils décident de prendre les premières
mesures pour garantir un grand
nombre de droits parmi ceux qu'énonce la Déclaration universelle
des droits de l'homme.
Article 1
‐ Obligation de respecter les droits de
l'homme
Les États doivent reconnaître à toute personne les droits contenus
dans la Convention.
Article 2
‐ Droit
à la vie
Le droit de toute personne à la vie est protégé par la
loi.
Article 3
‐ Interdiction de la
torture
Personne ne peut infliger à quiconque des blessures ou des
tortures. Même en détention, la
dignité humaine doit être respectée.
Article 4
‐ Interdiction de l'esclavage et du travail
forcé
Nul ne peut être traité comme un esclave ou être obligé
d'accomplir un travail forcé.
Article 5
‐ Droit
à la liberté et à la sûreté
Toute personne a droit à la liberté.
Toute personne arrêtée a le droit de savoir pourquoi.
Elle doit être jugée rapidement ou être libérée en attendant son
procès.
Article 6
‐ Droit
à un procès équitable
Toute personne a le droit d'être jugée équitablement par un juge
indépendant et impartial.
Si vous êtes accusé d'une infraction, vous être présumé innocent
jusqu'à ce que votre
culpabilité ait été établie. Vous avez le droit d'être défendu par
un avocat,
payé par l'État si
vous n'avez pas les moyens de le rémunérer.
Article 7
‐ Pas
de sanction sans loi
On ne peut être jugé coupable d'une infraction si l'action
incriminée ne constituait pas une
infraction à l'époque où elle a été
commise.
Article 8
‐ Droit
au respect de la vie privée et familiale
Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale,
de son domicile et de sa
correspondance.
Article 9
‐ Liberté de pensée, de conscience et de
religion
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de
religion. Vous pouvez
pratiquer librement votre religion chez vous et en public, et en
changer si vous le souhaitez.
Article 10
‐ Liberté
d'expression
Chacun a le droit de dire et d'écrire ce qu'il pense, et de
recevoir ou de communiquer des
informations.
Ce droit englobe la liberté de la
presse.
Article 11
‐ Liberté de réunion et
d'association
Toute personne a le droit de prendre part à des réunions
pacifiques et de créer des
associations
‐ y compris des syndicats ‐ ou d'y
adhérer.
Article 12
‐ Droit
au mariage
Toute personne a le droit de se marier et de fonder une
famille.
Article 13
‐ Droit
à un recours effectif
Toute personne lésée dans ses droits peut déposer plainte
officiellement auprès des
tribunaux et autres organismes
publics.
Article 14
‐ Interdiction de
discrimination
Chacun jouit de ces droits quels que soient la couleur de sa peau,
son sexe, sa langue, ses
convictions politiques ou religieuses ou ses
origines.
Article 15
‐ Dérogation en cas d'état
d'urgence
En cas de guerre ou dans d'autres situations d'urgence, un
gouvernement peut prendre des
dispositions qui vont à l'encontre de ces droits, mais seulement
dans les strictes limites
nécessaires. Même dans ce cas, un gouvernement n'a pas le droit,
par exemple, de torturer
ou de tuer arbitrairement.
Article 16
‐ Restrictions à l'activité politique des
étrangers
Les gouvernements peuvent restreindre les activités politiques des
étrangers, même si ces
restrictions entrent en conflit avec les articles 10, 11 ou
14.
Article 17
‐ Interdiction de l'abus de
droits
Aucune disposition de la Convention ne peut servir à nuire aux
droits et aux libertés qu'elle
défend.
Article 18
‐ Limitation des restrictions aux
droits
La plupart des droits contenus dans cette convention peuvent être
restreints par une loi
générale qui s'applique à tous.
De telles restrictions ne sont autorisées que si elles sont strictement
nécessaires.
*
C
articles définissent le fonctionnement de la Cour européenne des
droits de l'homme.
Article 34
‐ Requête
individuelle
Si vos droits tels qu'ils sont reconnus dans la Convention ont été
violés dans l'un des États
membres, vous devez d'abord porter l'affaire devant les autorités
nationales compétentes.
Si vous n'obtenez pas satisfaction, vous pouvez alors vous
adresser directement à la Cour
européenne des droits de l'homme à
Strasbourg.
Article 52
‐ Enquêtes du Secrétaire
Général
Si le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe le demande, un
gouvernement doit expliquer
de quelle manière la législation du pays en question assure la
protection des droits contenus
dans la Convention.
Protocoles à la Convention
Article 1 du Protocole n° 1
‐
Protection des
biens
Toute personne a le droit de posséder des biens et de jouir de ses
possessions.
Article 2 du Protocole n° 1
‐
Le droit à
l'instruction
Toute personne a le droit d'aller à
l'école.
Article 3 du Protocole n° 1
‐
Droit à des élections
libres
Chacun a le droit de participer aux élections du gouvernement de
son pays dans un scrutin
libre à bulletin secret.
Article 2 du Protocole n° 4
‐
Liberté de
circulation
Toute personne qui réside légalement dans un pays a le droit de
circuler et de s'établir où
elle veut à l'intérieur de ce pays.
Article 1 du Protocole n° 6
‐
Abolition de la peine de
mort
Une personne ne peut être condamnée à mort ou exécutée par
l'État.
Article 2 du Protocole n° 7
‐
Droit d'appel dans les affaires
pénales
Une personne condamnée pour une infraction pénale doit pouvoir
faire appel auprès d'une
juridiction supérieure.
Article 3 du Protocole n° 7
‐
Indemnisation pour condamnation
abusive
Une personne condamnée pour une infraction et qui se révèle être
innocente a droit à une
indemnisation.
Article 1 du Protocole n° 12
‐
Interdiction générale de la
discrimination
Une personne ne peut faire l'objet de discrimination de la part
des autorités publiques pour
des motifs liés, par exemple, à la couleur de sa peau, à son sexe,
à sa langue, à ses
convictions politiques ou religieuses ou à ses origines.
e document a été préparé par la Direction de la
Communication. Cette version simplifiée n'a qu'une valeur pédagogique; elle
s'inspire
de la version simplifiée de la Déclaration universelle des droits
de l'homme publiée notamment par Amnesty International. Les seuls
textes faisant foi juridiquement sont les versions officielles de
la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés
fondamentales et de ses protocoles
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