Condamnée pour la 27e fois, elle éclate de rire (MDR)
mars 7, 2012 par lagazettedeputeaux | Modifier
Par: Claire Lagadic (La depeche.fr)
Condamnée pour la 27e fois, elle éclate de rire
La balance de la justice Thomas Coex AFP/Archives
Le visage poupin et l’œil malicieux dans le box des prévenus, une jeune femme de 31 ans a comparu, décontractée, devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Malgré ses 26 condamnations au casier judiciaire et plusieurs séjours à la maison d’arrêt de Seysses, la perspective d’une nouvelle sanction semblait l’indifférer tant qu’elle a éclaté de rire à plusieurs reprises au cours de l’audience.
Elle comparaissait pour avoir volé pour 1 200 € de victuailles dans un magasin de Beauzelle et reculé volontairement, en voiture, sur une employée du magasin. « Je n’ai pas voulu blesser cette femme. Moi quand je tue quelqu’un ça me rapporte. Pas pour 1 200 €», a-t-elle justifié avec maladresse. Son comportement n’a pas franchement surpris son avocat, Me Alexandre Parra-Bruguière : « Je savais qu’à l’audience, elle pourrait avoir une attitude qui peut choquer. Mais c’est une personne sympathique, quelqu’un de chaleureux qui ne se plaint pas malgré une vie difficile. » Au vu du casier judiciaire long comme le bras de la prévenue, le procureur avait requis deux ans de prison ferme. Elle a finalement écopé de sept mois de prison et a, de nouveau, éclaté de rire.
Lorsque cette femme sortira de prison qu’elle prenne contact avec l’Association SEFCA EUROPE, car nous avons besoin d’une personne comme elle.
Condamnée pour la 27e fois, elle éclate de rire
tribunal
La balance de la justice Thomas Coex AFP/Archives
Elle comparaissait pour avoir volé pour 1 200 € de victuailles dans un magasin de Beauzelle et reculé volontairement, en voiture, sur une employée du magasin. « Je n’ai pas voulu blesser cette femme. Moi quand je tue quelqu’un ça me rapporte. Pas pour 1 200 €», a-t-elle justifié avec maladresse. Son comportement n’a pas franchement surpris son avocat, Me Alexandre Parra-Bruguière : « Je savais qu’à l’audience, elle pourrait avoir une attitude qui peut choquer. Mais c’est une personne sympathique, quelqu’un de chaleureux qui ne se plaint pas malgré une vie difficile. » Au vu du casier judiciaire long comme le bras de la prévenue, le procureur avait requis deux ans de prison ferme. Elle a finalement écopé de sept mois de prison et a, de nouveau, éclaté de rire.
Lorsque cette femme sortira de prison qu’elle prenne contact avec l’Association SEFCA EUROPE, car nous avons besoin d’une personne comme elle.
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